La semaine dernière j’ai eu le plaisir de présenter à la French Fair le travail que je fais avec mes clients depuis plusieurs années et que j’explique plus en détails dans mon livre dont la sortie est prévue à la rentrée.
Parce que vivre à l’étranger c’est une grande aventure elle peut nécessiter une préparation, ou du moins une meilleure compréhension.
On a déjà pu se rendre compte qu’il existe chez nos proches différentes réactions à l’annonce d’un départ vers l’étranger, mais comment nous-même le vivons-nous ? Tout le monde ne réagit pas de la même manière, et cela indépendamment du lieu d’expatriation. Les difficultés sont vécues différemment en fonction de chacun, notamment en fonction des attentes que l’on se fait : idéalisation, réparation, opportunité, contrainte, etc.
Ce que l’on peut voir assez vite ce sont des préoccupations de différents ordres et qui se passent en deux temps.
Dans un premier temps les questions touchent le « quoi » et le « comment » : Nous sommes pris dans des actions et dans l’urgence, parfois sans avoir pris le temps d’intégrer toutes les nouveautés ou d’ajuster son rêve à la réalité. Il y a un surinvestissement du faire au détriment de l’être, avec le risque de s’épuiser dans les efforts.
Ensuite, vient le temps des « qui » et des « pourquoi » où l’on s’interroge sur le sens de notre parcours et du patchwork culturel que nous devenons : où est dorénavant mon véritable chez moi ? Quelle est ma culture ? Qui suis-je ? Le risque de survoler les pays où nous résidons peut germer, avec la mise en place d’une vie transitoire, dans l’attente d’un nouveau départ, ce qui n’est pas propice à un épanouissement personnel.
Les défis sont ainsi de gérer des départs, des changements, des périodes de transition, de reconstruire un équilibre, une sécurité, un chez-soi, d’adopter une attitude à la fois progressiste où j’explore, je m’ouvre et j’évolue, et une attitude plus conservatrice où je reste moi-même, je renforce ce qui est en moi, j’exprime ma différence comme une force.
Partir à l’étranger c’est donc trouver des réponses concrètes et logistiques face aux défis et aux difficultés qui se présentent à nous, mais c’est également réussir à clarifier comment nous nous positionnons face à ces défis et ce que nous pouvons mettre en place pour relever ces défis et ces difficultés.
La véritable problématique de la mobilité internationale est ainsi de : Réussir à trouver son chez-soi en soi où qu’on soit. C’est à cette problématique-là que l’Intelligence Nomade tente d’apporter une réponse.
Trouver son chez-soi en soi signifie alors de se connaître mieux, de clarifier son « capital intérieur » et son potentiel d’évolution qui pourra résister aux obstacles de l’expatriation. Je vous propose de faire un bilan pour mieux vous connaître et faire le point.
C’est aussi de comprendre que nous possédons des inhibiteurs ou au contraire des catalyseurs de ce capital pour plus ou moins mettre à profit ce potentiel personnel et permettre de mener notre projet international. Il s’agit donc d’identifier les facteurs qui influent sur notre potentiel.
Et enfin, c’est comprendre que nous possédons également des facteurs d’ajustement au monde environnant (« où qu’on soit ») pour s’épanouir pleinement et vivre la vie qui nous correspond.
Pour mieux comprendre cette démarche je vous invite à visionner la conférence ci dessous.
Vous pouvez également télécharger le cahier d’exercices « Les cinq étapes pour affronter les challenges d’une vie à l’étranger » qui vous permet de faire le point sur vos ressources. Car il y a certes un projet d’expatriation, mais il y a surtout un porteur de ce projet et c’est vous !
superbe Magdalena, très intéressant et tellement vrai ..
Je me reconnais tellement dans ce que tu dis… Bravo, cet accompagnement des gens qui partent ailleurs est essentiel! malheureusement on s’en rend difficilement compte avant d’y être… 😉