Eloge de l’inaction

Eloge de l’inaction

Si vous avez la chance d’être en vacances, si vous profitez d’un bel été ensoleillé, si vous vous accordez quelques jours de congés, peut-être vous retrouvez-vous dans cette position d’oisiveté où vous ne faite tout simplement… rien.

Est-ce normal ? Est-ce un vice que d’être dans l’inaction ?
Doit-on être toujours occupé, actif, utile, efficace et constructif ? Même pendant son temps de repos ? Alors voici quelques arguments pour vous convaincre (et vous déculpabiliser) de l’importance de ne rien faire, même en vacances.

1/ Rien faire… c’est laisser libre cours à son imagination.
L’esprit vagabonde à travers des pensées plus ou moins futiles, c’est autoriser la pensée à faire l’école buissonnière de la raison.

2/ Rien faire… c’est laisser décanter ce qui a été fait.
Comme en cuisine, il faut parfois laisser reposer les actions pour en apprécier un résultat plus riche en saveurs.

3/ Rien faire… c’est laisser exprimer l’être sur le faire.
Dans un environnement où l’exigence de productivité est omniprésente, se reposer est souvent mal considéré… mais quelles actions naîtront de l’épuisement ?

4/ Rien faire… c’est aussi une méditation.
Libre de ne rien faire, apprécier l’instant, savourer le moment présent, lâcher prise.

5/ Rien faire… c’est ralentir une cadence de vie trépidante.
Se permettre de faire une pause pour se ressourcer, pour réfléchir, pour laisser les autres réfléchir, pour se rassembler…

6/ Rien faire… c’est écouter ses sens.
L’environnement est alors davantage pris en compte… on regarde ce qui nous entoure, on sent la brise sur notre peau, on écoute le son de la nature… on s’arrête pour s’éveiller.

7/ Rien faire… car on en a simplement envie.
Et si vous cessiez de faire ce que vous pensez devoir faire pour simplement rien faire le temps d’une pause ?

Heureuse dilettante à vous ! Et que vive l’oisiveté !

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